Par Impartial Actu le 29 Mars 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- En Afrique, beaucoup de femmes font de fausses couches à cause du manque criard d’infrastructures sanitaires, de personnel de santé qualifié, de matériels de travail adéquats etc. Pire, certaines d’entre elles perdent la vie. Une situation alarmante qui a amené les autorités nationales à mettre en place le Projet de renforcement du système sanitaire-Santé reproductive et droits sexuels au Togo (Pro-Santé). De quoi s’agit-il et quels sont les résultats ?
En 2011, selon des statistiques sur la santé maternelle au Togo, 40% des femmes accouchaient de manière traditionnelle ; deux (02) femmes mourraient chaque jour suite à une complication liée à la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couches.
En 2015, le Togo totalisait 368 décès de femmes pour 100.000 naissances vivantes pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa prise en charge.
En 2018, le pays a enregistré 401 décès de femmes pour 100.000 naissances vivantes. Aussi, seule une (01) femme mariée sur six (06) utilisait des méthodes de planification familiale modernes et seulement 57% des femmes enceintes se rendaient à quatre (04) consultations prénatales.
Face à ce malheureux constat, les autorités togolaises ont entrepris des autres actions pour réduire significativement les risques liés à l’accouchement des femmes. Dans ce lot d’actions, se trouve le Projet de renforcement du système sanitaire-Santé reproductive et droits sexuels au Togo (Pro-Santé).
En effet, Pro-Santé est lancé en juin 2018, et s’étend sur une période de trois (03) ans dont la phase pilote s’est déroulée dans la région de la Kara. Il vise à améliorer la santé de la population togolaise en particulier dans le domaine de la santé reproductive.
Aaron Roland