Publié par Woditè DOKOU le 26 juin 2018.
(Impartial Actu) “Ne laissez aucun enfant derrière pour le développement de l’Afrique ” tel est le Thème retenu cette année pour la célébration de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année. La célébration de cette journée au Togo a été marquée par une conférence de presse organisée par, l’Organisation Non Gouvernementale Women in Law and Developpement in Africa (WiLDAF-Togo) ce lundi 25 juin.
Le but principal de cette rencontre est de faire des plaidoyers auprès des autorités togolaises pour qu’elles puissent revoir et vulgariser l’âge réel du mariage au Togo.
Malgré les actions que mène les responsables de WiLDAF-Togo, force est de constater que le taux du mariage précoce ne cesse de s’augmentation dans la région septentrionale du Togo. Selon les enquêtes de ladite ONG la région des savanes est en tête avec 44,5 % devant la région centrale avec 37,9 % .
Selon DADJO BALE Mawulé, présidente du conseil d’administration du réseau Wildaf-Togo, un projet dénommé “lutter contre les mariages précoces par l’autonomisation des filles en Afrique de l’Ouest” piloté par Wildaf de l’Ouest et financé par le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) est mis en place depuis 2016. Et ce projet a pour objectif de contribuer à la baisse des mariages précoces à travers à la génération de connaissance nouvelles et de solution alternative durable ainsi que la promotion de l’utilisation à grande échelle de ces connaissances nouvelles sur le mariage précoce en Afrique Occidentale.
La journée de l’enfant africain célébré chaque 16 juin a ete initié en 1991par l’Organisation de l’Union Africaine, actuelle UA, en souvenir du , massacre du 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du Sud. Et WILDAF-Togo ne cesse toujours pas d’honorer son engagement vis à vis de la lutte qu’il mène en célébrant cette journée.
Désiré KOSSI
