Publié par Woditè DOKOU le 23 juin
(Impartial Actu) En quête d’une solution de sortie crise, à la crise sociopolitique déclenchée depuis le 19 août 2017, le Togo s’est actuellement se remis à la CEDEAO, qui va dans les semaines prochaines apporter sa touche particulière. Depuis son ouverture le 19 février dernier sous l’égide du président ghanéen, le dialogue est au point mort, après seulement trois séances: 19 février, 23 février et 23 mars. Le véritable point de discorde tourne autour d’une éventuelle représentation ou non du président Faure Gnassingbé en 2020. Élu en 2005, le président togolais a été réélu en 2010 et en 2015.
Depuis le début de cette crise sociopolitique qui secoue le Togo, la coalition des C14 de l’opposition s’est campée sur sa décision selon laquelle l’actuel Président de la République ne doit plus participer aux élections présidentielles de 2020. Le pouvoir de Lomé II de son côté ne compte pas lâcher son champion, et fait des pieds et mains pour que ce dernier soit candidat en 2020. Ces points de vue diamétralement opposés ne font que faire perdurer cette situation d’instabilité politique au Togo. D’où égalementle blocage des pourparlers. Depuis lors, les deux camps se rejettent la responsabilité de bloquer les discussions. Dans l’actuelle constitution, le mandat présidentiel n’est pas limité.
Dans l’état actuel de la vie politique du pays, toutes les attentions sont donc focalisées sur la décision que rendra la CEDEAO très prochainement. On attend donc de voir.
René DOKOU
