Publié par Woditè DOKOU le 26 juin 2018.
(Impartial Actu), On assiste depuis ce lundi 26 juin 2018, à une perturbation des cours dans les universités de Lomé et Kara ainsi qu’à l’Ecole normale supérieure d’Atakpamé. Dans ces Universités, les enseignants sont en grève pour une durée illimitée. Ils réclament de meilleures conditions de vie et de meilleures conditions de travail.
Quatre points figurent sur la liste des doléances liées aux conditions de vie, selon le secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur du Togo. D’abord les reliquats de la revalorisation des salaires intervenue en novembre 2011 qu’il faut rapidement solder pour aller l’apaisement.
« De plus, la question de la pension des partants à la retraite est une question fondamentale. Et il faut trouver une réponse rapide, étant entendu que les pensions ne sont pas à la hauteur des dernières augmentations obtenues.
Au-delà de ça, il y a la question de l’intégration à la fonction publique et la question du remboursement des cotisations faites à la Caisse nationale de sécurité sociale, mais qui n’ont pas été reversées à la caisse de retraite », détaille Raymond Awokou, le secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur du Togo.
Ce n’est pas tout, les enseignants chercheurs demandent aussi de soumettre au gouvernement pour discussion, la construction des infrastructures telles que des bureaux et des salles de professeurs, un meilleur suivi des dossiers de carrière des enseignants-chercheurs et une dotation conséquente pour la recherche scientifique.
Une rencontre est prévue jeudi 28 juin avec le ministre de l’Enseignement supérieur pour discuter, mais plusieurs enseignants confient qu’ils ne se contenteront plus de ces réunions pour baisser la garde. Cette fois, préviennent- ils, ils veulent du concret.
Julien Maréchal.
