Togo : les chantiers de réalisation des infrastructures de santé s’accélèrent

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Par René DOKOU, le 13 Décembre 2024

(IMPARTIAL ACTU)- Un engagement croissant pour une santé universelle est remarquable au Togo. L’accès aux soins pour tous, le chef de l’État Faure Gnassingbé en fait un leitmotiv. Les mesures prises pour y parvenir sont multiples, les unes aussi importantes que les autres.

Les stratégies englobent le déploiement des infrastructures sanitaires. Le pays a entrepris la construction et la réhabilitation de centres de santé dans les zones urbaines et rurales. Depuis des années, plusieurs hôpitaux et centres de santé communautaires ont vu le jour.

Est également concerné le renforcement du personnel médical. Le gouvernement forme les agents pour accroître le nombre de professionnels de santé qualifiés. Le recrutement de médecins, d’infirmiers, de sages-femmes, de pharmaciens, etc. comble le déficit de personnel disponible, plus particulièrement en milieu rural où le fossé était grand de par le passé.

L’introduction de la digitalisation et de la télémédecine est la nouveauté qui contribue à rapprocher les soins des patients, développant ainsi les diagnostics rapides, limitant les déplacements et facilitant l’accès aux spécialistes dans les zones sous-équipées.

Construction de 70 infrastructures

Les chantiers de construction d’infrastructures sur le territoire sont en train d’être accélérés. Le 17 novembre 2024, le ministère de l’Accès aux soins et de la Couverture sanitaire a achevé dans la région des Plateaux une tournée de suivi du chantier des 70 infrastructures sanitaires en cours de réalisation dans les régions de la Kara, Centrale et des Plateaux.

Les travaux ont été lancés en mars de la même année, dans le cadre du projet de Services de santé essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle (SSEQCU). Ils vont permettre de doter les 3 régions susmentionnées de nouvelles formations sanitaires et d’infrastructures connexes, de renforcer l’accessibilité aux soins sur le territoire.

Au moins, à terme, 200 nouvelles formations sanitaires sont prévues dans les zones dépourvues, indique-t-on au ministère qui salue le niveau de réalisation des travaux.

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