Publié par Woditè DOKOU le 24 juillet 2018.
(IMPARTIAL ACTU) “J’exhorte toute la classe politique de l’opposition togolaise à changer de stratégie et opter pour les tournées à l’intérieur du pays surtout dans des villages les plus reculés ” tels ont été les mots forts du premier responsable du Nouvelle Engagement Togolais (NET) lors de son passage dans le studio de la radio Nana Fm en tant qu’invité ce mardi 24 Juillet 2018.
Alors que les yeux de tous les togolais de part le monde sont rivés sur le sommet de la CEDEAO qui se tiendra dans les prochains jours à Lomé, dont la résolution de la crise sociopolitique togolaise sera un sujet important, Gerry TAAMA président du parti politique le NET toujours fidèle à sa stratégie de faire la politique autrement, sort encore une fois de son silence et propose déjà à l’opposition par quel moyen battre le régime en place.
Pour le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2015, l’opposition doit oublier un tout petit peu les terrains déjà acquis et chercher à conquérir d’autres.
“Je pars du principe que déjà lors des élections législatives de 2013, une partie de la population a donné sa voix à l’opposition. Cela veut dire qu’il y a quand même une ouverture d’esprit sur les idéologies de l’opposition et la nécessité de l’alternance » a-t-il expliqué.
Et pour l’effectivité de cette alternance le président du NET fait des propositions:
« Nous devons aller faire des activités dans les endroits où le parti au pouvoir est plus représenté pour arracher des voix lors des prochaines élections. L’opposition n’a fait aucune activité dans les endroits où l’Unir (Parti au pouvoir) a arraché deux ou trois sièges à l’exception de Tchamba. Ça ne sert à rien d’ouvrir les portes qui sont déjà ouvertes. C’est bien de renforcer la foi militante des populations, c’est bien aussi d’aller à la conquête d’autres militants pour avoir plus de voix ; d’aller à des endroits qui sont considérés comme des bastions du pouvoir ».a-t-il proposé.
Pour mémo le NET de Gerry TAAMA a pour devise: “Faire la politique autrement “.
Désiré KOSSI.
