Publié par Woditè DOKOU le 24 août 2018.
(IMPARTIAL ACTU) Le processus susceptible de favoriser la mise en place d’une assurance maladie pour les cotonculteurs est déjà en phase de se concrétiser. La tenue ce jeudi 23 août 2018 à Lomé, d’un atelier de restitution de l’étude de faisabilité de cette couverture maladie, annonce de fort belle manière cette possibilité.
Cette rencontre organisée par l’Institut National d’Assurance Maladie ( INAM) en partenariat avec la Nouvelle Société Cotonnière du Togo ( NSCT) et la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton ( FNGPC), consiste à préciser et valider les conditions de cette couverture santé aux producteurs de coton.
Un projet comportant les options de couverture des ménages plausibles pour les producteurs de coton, a été présenté de même que le processus de réalisation de l’étude de faisabilité a été étudié au cours des travaux de cet atelier. Il en était de même pour les résultats puis les mesures envisagées par l’INAM et ses partenaires pour concrétiser la couverture maladie des producteurs de coton.
Les discussions pour l’adoption d’une option de couverture, des documents d’identification, et des modalités de recouvrement, et la définition d’une feuille de route, s’en ont suivi.
Même si l’éventualité de leur couverture santé n’est pas encore effective, les bénéficiaires que sont les producteurs de coton, voient déjà en ce projet, une source d’avantages qu’ils pourront en tirer.
“Nous avons cru que c’était un rêve… dès le début de ce processus. Mais aujourd’hui nous avons confiance que l’aboutissement de ce processus nous offrira assez d’opportunités qui viendront amortir nos souffrances quotidiennes. Cela aidera les producteurs à se soigner en temps réel sans s’endetter”, s’est félicité Hodabalo Yosso, président du conseil d’administration de la FNGPC.
Pour Adam Nana Nanfamé, Directeur général de la NSCT, le processus tendant à la prise en charge sanitaire des cotonculteurs, connaîtra sans aucun doute un aboutissement heureux. l’aboutissement de ce rêve des cotonculteurs de se voir protégés par l’INAM, reste un espoir, selon ses dires.
“Mais, c’est en même temps un défi, car ” il va falloir que les producteurs puissent contribuer, et pour qu’un cotonculteur contribue, il faut que la production cotonnière soit, il faut que le rendement soit”, a- t-il indiqué.
Myriam Dossou, Directeur général de l’INAM, a de son côté donné la garantie à tous les producteurs de coton, qu’aucun d’entre eux ne sera laissé pour compte ou laissé sur le chemin.
“Ce qui est important aujourd’hui, c’est de pouvoir trouver un accord sur la façon dont les cotonculteurs veulent être couverts”, a-t-elle insisté. Sur le panier de soins, on est déjà d’accord. Nous avons intégré certains aspects spécifiques, par exemple, les morsures de serpents, qui sont très courantes dans les contrées agricoles”, s’est-elle réjouie.
À la fin des travaux de cette rencontre une signature de convention entre l’INAM, la NSCTet la FNGPC, aura lieu. Les clauses de ladite convention seront plus orientées dans son exécution par la NSCT qui est un acteur économique dans la chaîne de production et de vente du coton.
René DOKOU.