Par la Rédaction le 6 Novembre 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- L’implantation des sociétés officiant dans la collecte et le placement de capitaux devient de plus en plus galopante en Afrique. Cette vague de nouvelles sociétés spécialisées dans le trading, affichent une image de faiseurs de riches et attirent les foules.
Si on s’en tient à la forme des contrats qu’ils proposent à leurs clients, il serait malhonnête de leur reprocher quoi que ce soit. Mais le paradoxe est qu’au fond ce sont des sociétés qui proposent aux populations des taux d’intêret irréalisables dans le long terme. Ce qui entraîne parfois leur chute ou même leur fuite.
Bref le mode de fonctionnement de ces sociétés de trading s’apparente à celui d’un TGV, sauf qu’a leur niveau, la vitesse diminue au fil des années. Certaines de ces sociétés font très bien leur job, mais d’autres préfèrent arnaquer les honnêtes citoyens via leurs propositions mirobolantes.
Pour la deuxième catégorie de sociétés, seule la poudre d’escampette, reste et demeure leur dernière résolution. En de pareils cas, les clients ne savent pas vers qui se tourner pour récupérer leurs capitaux.
Cette réflexion conduit donc à la nécessité pour les pouvoirs publics des États africains surtout ceux togolais de réglementer ce secteur qui voit pousser de façon toutes azimuts ces sociétés de collecte de capitaux auprès des populations.
Au Cameroun par exemple, le ministère en charge de l’économie et des finances a déjà commencé ce travail réglementation et d’assainissement et en a même pris des décisions qui s’imposent. Dans un communiqué signé en date 29 octobre 2020, ledit ministère a sorti une liste de dix-sept (17) sociétés illégales.
En effet, ces sociétés sont sommées de cesser immédiatement leur opération de collecte illégale de fonds auprès des populations; de restituer sans délai des fonds collectés et d’arrêter toute forme de publicité ou de communication en rapport avec ces placements en cryptoactifs.
Selon des sources fiables, le gouvernement togolais serait également à pieds d’œuvre, pour publier une liste des sociétés illégales. Le but recherché par cette démarche, indique la source, est d’amener les population à faire preuve de plus de vigilance, et à ne pas tomber dans la facilité de ces offres mirobolantes et surréalistes. Ceci dans le souci de mettre en garde ces illégaux qui usent des canaux de communication pour leur basse besogne.
Voici ci-dessous la liste complète des dix-sept (17) sociétés fermées au Cameroun.
Il s’agit donc de : Académie des investisseurs Africains; Global investment trading (GT)/Global; crypto currencies trading ; GTX invest global trust exchange; mekit invest ; Obasi communication ; Divines Auto Electronic ; SOGAA SARL; Cameroon Invest ; Regel Cameroun ; SAIRU; Africa L’if; Mougano ; Petronpay Cameroun; Ufinance ; CRIFAT; Fortune investment &Wealth et Hughlife international Cameroon.