Par IMPARTIAL ACTU le 12 Juin 2019.
(IMPARTIAL ACTU)- En vue d’appuyer la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) récemment lancé par le chef de l’État Faure Gnassingbé et d’accélérer la réalisation des objectifs de développement durable dans le pays, le système des Nations Unies et les universités publiques du Togo ( université de Lomé et université de kara) ont signé une convention de partenariat ce mardi 11 juin dans les locaux de la présidence de l’Université de Lomé.
La convention paraphée par les deux parties a pour objectif de renforcer la production et la diffusion du savoir, améliorer la gouvernance universitaire, diffuser et vulgariser des innovations et des résultats.
Présents à la cérémonie de signature de cette convention, le ministre de l’enseignement supérieur, et les présidents des deux universités publiques du Togo ont promis aux responsables du système de Nations Unies de respecter les clauses de la convention qui les lie.
Damien Maman, coordonnateur résident du système des Nations Unies au Togo, pour sa part, se dit très fier et disponible pour le suivi de la feuille de route que contient cette convention.
“Cette convention illustre notre nouvelle manière de travailler et nous permettra de fédérer les capacités des deux universités publiques et des treize institutions onusiennes participantes pour accompagner le processus de développement du Togo”. a-t-il précisé.
L’Université étant un vivier du savoir, poursuit-il, “avec plus de 70 mille étudiants, (Lomé et Kara), cela constitue pour nous un partenariat privilégié et c’est pour ça que nous avons décidé de signer cette convention qui va permettre de libérer les energies et qui va permettre au système des Nations Unies de continuer à faire ce qu’il fait en ce moment mais aussi d’élargir surtout ses champs d’intervention qui sont bien arrimés avec le plan National de Développement”.
Comme axes prioritaires, cette convention vise à accroître l’employabilité et et le potentiel entreprenarial des jeunes et des femmes, accroître la résilience des populations des zones vulnérable aux changements climatiques et aux risques de catastrophe, renforcer le mécanisme d’inclusion pour permettre aux populations d’avoir un accès accru et équitable, et enfin comme axe 4, appuyer les institutions publiques au niveau central, régional et local pour qu’elles appliquent de manière accrue les principes de recevabilité.
Pour rappel, la gestion des interventions liées à ladite convention d’une durée de 4 ans (2019-2023), sera assurée par un comité de pilotage prévu à cet effet, et qui se réunira deux fois par an afin de faire le point des réalisations et de réorienter les actions.
Désiré KOSSI.