Par Impartial Actu le 22 décembre 2019.
(IMPARTIAL ACTU)- Le secteur de l’enseignement a connu des améliorations, depuis 2015. Pour une éducation de qualité, le gouvernement allie renforcement de la qualité du service éducatif d’une part, et amélioration des conditions incitatives à la fonction enseignante d’autre part.
Les efforts du gouvernement dans le secteur éducatif ces dernières années, sont remarquables. Si des mouvements d’humeur (grèves, manifestations de syndicats du corps enseignant…), ont baissé de régime, c’est parce-que des solutions ont été trouvées aux problèmes évoqués.
Pour, ce qui est du renforcement de la qualité du service éducatif, il convient de retenir que la qualité du service éducatif des subventions de fonctionnement sont régulièrement accordées aux écoles.
La construction de laboratoires et de bibliothèques équipés dans les collèges bénéficiaires des Projets BID III et PAREC, la création et l’ouverture de deux lycées scientifiques pilotes à Lomé et à Kara sont venues compléter la gamme des actions.
A ne pas oublier l’implantation de 308 cantines scolaires en milieu très pauvre pour plus de quatre-vingt-cinq (85 000) bénéficiaires en vue d’accroitre le taux de fréquentation et limiter la déperdition scolaire.
Le deuxième aspect, celui relatif aux Conditions incitatives à la fonction enseignante, a également connu une nette progression.
Pour rendre la fonction enseignante attrayante, le gouvernement a créé des conditions incitatives notamment la revalorisation des salaires des enseignantes dont l’accroissement du salaire brut de base, en 2015, était de 70,96% pour les plus hauts salaires (ancienne catégorie A1) et 114,51% pour les salaires les plus bas (ancienne catégorie C) ; ces taux sont nettement dépassés en 2016.
Il est par ailleurs instauré le payement permanent d’autres primes (rentrée, bibliothèque, incitation à la fonction enseignante). Autre mesure incitative, la création d’une coopérative d’épargne et de crédit des enseignants du Togo. Plusieurs autres actions non moins importantes sont encore dans le tuyau traduisant la préoccupation de l’Etat togolais de faire de l’enseignement un vrai levier de développement.
René DOKOU