(IMPARTIAL ACTU)- La rencontre prévue entre toute la classe politique togolaise et le gouvernement dans les locaux du ministère de l’administration territoriale ce mardi 19 novembre s’est terminée dans une bonne ambiance malgré le départ prématuré d’une partie de l’opposition. Elle avait pour objet de présenter à toutes les parties prenantes la situation du processus électoral en cours pour une tenue efficiente et transparente du scrutin prochain. Dès l’entame des discussions, l’ ANC, le CAR et la C14 se sont retirés, pour motif que , l’ordre du jour de la rencontre n’a pas pris en compte leurs différentes revendications.
“Ce qu’on aurait souhaité entendre, c’est la prise en compte Denis préoccupations,que sont la recomposition de la Cour suprême, la CENI, l’ Audi du fichier électoral…” a martelé Jean Pierre Fabre président de l’ ANC à sa sortie.
Mme Brigitte Kafui Adjamgbo de la C14 et secrétaire général de la CDPA a aussi pour sa part donné les raisons de leur départ prématuré. Avant de préciser qu’ils sont là à tout moment pour discuter des conditions des élections à venir.
“On fait observer que nous ne sommes pas prêts toujours à discuter quand nos préoccupations seront pas prises en compte”, a laissé entendre la coordinatrice de la C14.
“Nous n’avons pas claqué la porte, ajoute-t-elle on s’est juste retiré par ce qu’on s’est pas retrouvé dans dans le cadre”.
Malgré le départ de ces partis de l’opposition non-parlementaires qui sont d’ailleurs minoritaires à cette rencontre, les discussions se sont poursuivies entre le gouvernement et le reste des partis politiques. Notamment l’Unir parti au pouvoir, le MPDD d’Agbeyome Kodjo, le NET de Gerry Taama, l’UFC de Gilchrist Olympio et les ministres de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, Pius Agbetomey de la justice et Christian Trimua en charge des relations avec les institutions de la République. Le président de la Ceni, des représentants de la HAAC et du ministère de la sécurité sont aussi présents autour de la table.
Pour l’ honorable Aklésso Atcholi, Secrétaire général du grand parti UNIR, cette rencontre avec le gouvernement montre clairement que le processus va bon train. Et pour UNIR la préoccupation majeure est que les élections présidentielles de 2020 se tiennent dans les délais prévues par la constitution togolaise.
La C14 et d’autres partis de l’opposition faut-il le rappeler appellent le gouvernement à suspendre tout le processus. Et revenir autour d’une table de discussion avec la tenue des joutes électorales à venir.
Désiré KOSSI.