Par Impartial Actu le 31 Janvier 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- Le Togo a considérablement progressé ces dernières années sur les questions de la qualité de ses politiques socio-économiques et de son cadre institutionnel. C’est l’une des conclusions à tirer du dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA).
L’Afrique traîne, le Togo progresse. Après avoir atteint la moyenne subsaharienne en 2017, le pays qui se montre de plus en plus offensif en matière de réformes (percée dans le Doing business, Indice Mo Ibrahim, MCC), a poursuivi en 2018 son ascension, avec à la clé, une nouvelle progression de son score au CPIA, dans un contexte de stagnation continentale.
La montée en flèche de la masse salariale du personnel administratif, ces dernières au Togo est une évidence. Elle traduit en même temps, sans aucun doute de la bonne santé de l’économie togolaise, une économie rendue performante grâce aux courageuses réformes entreprises par les autorités togolaises ces dernières années.
En effet depuis la signature de l’accord avec le FMI en 2017 portant sur un programme de prêts de 238 millions de dollars remboursables en dix ans, le Gouvernement s’est engagé dans une dynamique de stabilité macroéconomique couronnée de succès.
Confirmation des indicateurs
Du coup, plusieurs indicateurs se sont vus améliorés. Les finances publiques sont assainies avec une inflation contenue à moins de 2%. Le pays a engrangé des points notamment sur la gestion de sa dette.
Le déficit s’est même transformé en excédent, passant de -4,5% en 2016 à +2,5% en 2018. Le gouvernement dans le même temps a consenti des efforts qui ont permis de ramener le seuil de la dette totale, incluant les sociétés, de 81% à 74% du PIB en 2018.
En 2019, il se situe autour de 69%. Et afin de créer davantage d’espace budgétaire, la dette extérieure sera profilée avec un taux de maturité compris entre 4% et 5%.
Des progrès qui motivent le Gouvernement à répondre favorablement aux besoins sociaux. L’Etat semble disposer d’assez de ressources pour faire face aux besoins des enseignants, des praticiens hospitaliers ainsi que des agents de l’administration publique.
René DOKOU