Crise dans le secteur éducatif: le gouvernement veut arrêter l’hémorragie.

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Publié par Impartial Actu le 12 janvier 2018.

La nouvelle pique revendicative des syndicats du secteur éducatif togolais, n’est pas restée sans effet positif.Puisque le gouvernement par la voix de son premier ministre Selom Klassou, annonce qu’un nouveau cadre de dialogue sera ouvert dans une quinzaine de jours avec les syndicats du secteur éducatif.

L’information a été donnée le mercredi 11 janvier 2018 à Lomé, lors d’une rencontre capitale avec ls membres du conseil national du dialogue social, les partenaires en développement, les associations de parents d’élèves, les syndicats des enseignants, et les journalistes. Cette rencontre a permis au premier ministre de faire le point de la situation actuelle du système éducatif national, afin de prendre résolument d’engagements pour faire de ce système le socle devant conduire le Togo vers un développement durable et équitable fondé sur la compétence.

Dans son allocution, le PM a rappelé la volonté de son gouvernement à améliorer chaque fois que possible les conditions de travail et de vie des enseignants du service public. Il a donc précisé que de 2005 à nos jours, les salaires des enseignants du secteur confessionnel ont connu une nette amélioration progressive, tant pour les enseignants débutants que pour les enseignants sur le départ pour la retraite, et ceci a été fait dans toutes les catégories (A1, A2, B,C et D).

“Sous d’autres cieux les primes sont en train d’être supprimées et des salaires diminués. Donc par ricochet, on ne doit pas balayer balayer du revers de la main les efforts du gouvernement”, a laissé entendre le chef du gouvernement.

Par ailleurs le PM précise que le statut particulier des enseignants, a prevu un recrutement annuel de 2000 enseignants, dont l’exemple a déjà été observé en 2017. Il rappelle aux dirigeants des écoles catholiques et protestantes, que le recrutement d’enseignants, et la création d’écoles sont du ressort de l’État.
“Aucun recrutement d’enseignants, ou la création d’écoles par les communautés, ne sera plus admis”, a-t’il indiqué.

Le PM au regard de toutes ses analyses, s’est permis de se poser la question de savoir: si le gouvernement a respecté ses engagements vis-à vis des revendications des enseignants?. Sans surprise il a lui même répondu “la réponse est oui”.

Mais toute cette démonstration réthoriqie du PM, ne semble pas emballer les représentants des syndicats d’enseignants présents à cette rencontre.
Selon Atchou Atcha secrétaire général du CSET, la nouvelle liste revendicative des enseignants, comporte six essentiels points à savoir: la mise à disposition des syndicats de la copie du statut particulier des enseignants remis au PM; l’ouverture des négociations sur la citation du taux correspondant aux primes et indemnités; l’intégration des indemnités forfaitaires de 20 milles franc CFA aux salaires de base des enseignants payé sur la subvention de l’État…….
“Nous allons patienter pour le prochain dialogue annoncé par le gouvernement. Mais si nos revendications ne sont pas prises en compte nous allons renouer avec la grève”, a précisé Atchou Atcha secrétaire général du CSET.

Le gouvernement invite donc les enseignants à faire économie de tout ce que peut paralyser le système éducatif togolais.

Désiré KOSSI 

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