Par René DOKOU, le 26 Décembre 2024
(IMPARTIAL ACTU)- L’économie, telle que la conçoit le chef de l’État Faure Gnassingbé, doit être forte, inclusive et durable. Le gouvernement a donc une vision claire : permettre à tous les Togolais d’accéder à un minimum vital commun.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement multiplie les initiatives pour mobiliser des ressources financières et orienter leur utilisation vers des secteurs clés du développement.
La stratégie de financement est alignée sur des priorités de la Feuille de route gouvernementale. À commencer par la mobilisation des ressources internes pour accroître les recettes publiques grâce à une meilleure collecte des impôts et une réduction des pertes.
Des réformes sont opérées au cours de ces dernières années. Le Togo a modernisé son système fiscal pour améliorer la collecte des impôts et lutter contre l’évasion fiscale. L’introduction de plateformes numériques en est la preuve.
D’autres mesures qui impactent positivement l’économie sont la rationalisation des dépenses publiques, la valorisation des secteurs porteurs, l’acceptation des financements externes (de la Banque mondiale par exemple et pas que) pour des projets structurants, etc.
Une année 2024 très encourageante
Le financement de l’économie a connu une progression en 2024, ce qui montre un engagement sans faille des banques et des institutions de microfinance à accompagner la croissance économique au Togo.
Comme détaillé par le ministère de l’Économie et des Finances, 645 milliards de francs CFA de nouveaux crédits ont été octroyés par les banques au cours des 9 premiers mois de l’année, ce qui correspond à une hausse de 10 % par rapport à 2023.
Aussi, les institutions de microfinance ont accordé 218 milliards de francs CFA. C’est une somme pas très loin de celle obtenue l’année précédente. S’agissant des financements par affacturage et du crédit-bail, ils ont eux aussi progressé de façon significative, avec des hausses respectives de 37,5 % (à 33 milliards) et 22 % (à 48 milliards).
Pour ce qui est des créances sur l’économie, elles se sont établies à 1 784 milliards de francs à fin septembre 2024, représentant 30 % du PIB, selon le Conseil national de crédit (CNC).