Par René DOKOU, le 29 Mai 2024
(IMPARTIAL ACTU)- L’Ordre national des médecins du Togo (ONMT) est important dans l’environnement de la santé. Il joue le rôle d’organe régulateur de la profession médicale afin d’assurer la qualité des soins de santé dispensés aux citoyens. Le vent de la transformation digitale qui souffle de plus en plus fort dans le pays le touche aussi.
L’ONMT est une institution de l’État qui jouit de la personnalité morale. Elle a été créée par la loi n°2004-019 du 30 septembre 2004 pour réglementer l’exercice de la profession médicale et veiller au respect du code de déontologie par des normes et des bonnes pratiques.
Il a pris des engagements dont l’effectivité devrait passer par un changement important de paradigme, lui qui a été doté d’une « vision claire à l’horizon 2030 par le lancement d’un plan stratégique en décembre 2022 pour baliser toutes les interventions de l’Ordre ».
L’Ordre national des médecins du Togo est motivé à tout « mettre en œuvre pour améliorer sa visibilité tant interne qu’externe » pour que « le nouvel élan amorcé soit croissant, continu, soutenu et au service du médecin, des pouvoirs publics et de la population togolaise », indique le premier responsable de l’Ordre.
Le site de l’ONMT
L’ordre subit de grands changements destinés à améliorer le système de santé national. Il dispose depuis plusieurs mois maintenant d’un portail digital accessible à travers le lien https://www.onmt.tg/.
Sur celui-ci, tout citoyen ou étranger qui a un téléphone portable ou un ordinateur avec une connexion peut découvrir la présentation de l’ONMT, consulter le tableau de l’Ordre, voir les publications faites, suivre toutes les procédures, avoir accès à la documentation, etc.
En avril 2024 à Lomé, il a été dévoilé qu’au Togo, 631 médecins sont inscrits au tableau de l’Ordre national des médecins à la date du 31 mars 2024. Le tableau en question répertorie tous les médecins autorisés à exercer le métier de soignant.
Les plus de 600 médecins inscrits au tableau sont néanmoins considérés comme faibles par rapport au nombre de personnes qui continuent d’exercer la pratique médicale sans être répertoriés. C’est ce que les responsables de l’ONMT veulent corriger désormais.