Par Impartial Actu le 25 Avril 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- Le phénomène de l’urbanisation galopante, est source de la naissance des bidonvilles, la multiplication des dépotoirs sauvages… Ce qui entraîne par ricochet des risques d’inondation. A Lomé (capitale togolaise) surtout à l’Est de la ville, les populations connaissent des risques d’inondation pendant près de six (06) mois. Pour faire face au problème, les pouvoirs publics ont mis en place un Projet d’aménagement urbain (PAUT), dont la deuxième phase 2 sert aujourd’hui, à protéger des milliers de Togolais contre la menace des effets négatifs de l’eau.
Cette seconde phase est déclinée en trois (03) composantes fondamentales (Composante 1 : Travaux d’infrastructures urbaines et périurbaines dans la ville de Lomé :
Composante 2 : Appui institutionnel & fournitures aux services techniques des communes :
Composante 3 : études techniques)
La première est réservée aux travaux d’infrastructures urbaines et périurbaines notamment l’aménagement du 4ème lac (800.000 m3 sur 26 ha), la construction du canal de décharge long de 4860 m dont 1311 m en dalot avec un débit de point en aval de 15,2 m3/s ; la construction du canal à ciel ouvert d’Akodésséwa d’une longueur de 2466 m avec un débit de pointe de 22 m3/s ; un autre canal à ciel ouvert de Kanyikopé d’une longueur de 787 m avec un débit de pointe de 7 m3/s et la construction de 28,3 km de réseaux d’assainissement pluvial.
La composante 2, consacrée à l’appui institutionnel et fournitures aux services techniques des communes, a servi à renforcer la capacité institutionnelle pour la gestion du drainage urbain, d’acquérir des matériels et équipements, de sensibiliser la population, de faire un audit technique des travaux.
Enfin la troisième composante a permis d’élaborer des Plans directeurs d’assainissement (PDA) des cinq (05) chefs-lieux des régions Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.
Aaron Roland