Droit d’auteurs : BUTODRA veut miser sur la balise GMC  pour une meilleure gestion des répartitions et de collecte des données

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Par René DOKOU, le 16 Octobre 2024

(IMPARTIAL ACTU)- Le Bureau Togolais du Droit d’Auteur (BUTODRA), sous la coupole du ministère en charge de la culture est en pleine action pour augmenter les revenus des artistes togolais.

Il sera question d’implanter une solution baptisée : la balise GMC, qui est une technologie de pointe développée par la super star de la musique ivoirienne et africaine A’salfo, leader du groupe emblématique Magic System.

Il s’agit concrètement d’un système de collecte automatisé des relevés de programmes du BUTODRA. Il a été présenté mardi 15 octobre 2024 aux fédérations de musique, à l’association des techniciens, et aux représentants des titulaires de droits en présence des professionnels des médias.

La solution, selon Komla EDJIDOMELE, Directeur général du BUTODRA, permettra grâce à une simple balise de collecter de façon automatique, l’ensemble des programmes diffusés et de les renvoyer directement à un serveur au Bureau Togolais du Droit d’Auteur (BUTODRA).

Cette solution à en croire A’salfo va résoudre la problématique de redevance des artistes togolais. Komla EDJIDOMELE, Directeur général du BUTODRA y crois aussi.
“Cette solution va résoudre beaucoup de problèmes. Souvent la collecte des relevés est une tâche très difficile et parfois certains ne renseignent pas bien les œuvres de tous les artistes. Nous rencontrons souvent des difficultés concernant les plaintes des artistes qui réclament que leurs musiques ont été diffusées dans certains médias ou maquis, sans que la répartition ne soit faite”, a-t-il lancé.

Pour A’salfo de son vrai nom Salif Traoré, cette solution digitalisée est un apport endogène à la problématique qui gangrène le milieu des droits d’auteurs en Afrique. Pour lui, c’est une opportunité pour améliorer les conditions de vie des auteurs compositeurs.

“Nous sommes venus dans un élan de collaboration avec le BUTODRA et aussi avoir l’aval du ministère de la culture pour faire mains et pieds pour que la situation des auteurs et compositeurs s’améliore en Afrique. C’est une solution qui va répondre efficacement aux problèmes des répartitions et surtout de la collecte des données des droits dans les espaces publics. Il s’agit là d’une balise qui servir de capteur de musique et qui pourra chaque fois qu’une musique est jouée quelque part au BUTODRA que telle musique a été jouée à telle heure et à tel endroit et dans tel MAQUI. L’objectif est de permettre au BUTODRA d’avoir une donnée fiable dans son rôle de répartition”, a laissé entendre Salif Traoré, PDG de la société GMC SA.

Dans son intervention, le Directeur de cabinet du ministère en charge de la culture M. Franck Missité a félicité le BUTODRA pour ses efforts visant à améliorer les conditions de vie des auteurs compositeurs togolais. A en croire ses propos, cette solution digitalisée est une réelle opportunité qui favorisera une répartition fidèle et juste des droits d’auteurs et ajoute-t-il va permettre à ce que chaque artiste puisse vivre de son travail et jouir les fruits de son talent.

 “En Afrique, on dit souvent que la musique ne nourrit pas son homme. Mais grâce à cette innovation, je crois qu’il y a des raisons d’espérer que le lendemain sera nettement meilleur. Ce boîtier que GMC vient de nous présenter est une solution magique. C’est la solution pour faciliter le travail du BUTODRA, mais aussi d’améliorer les conditions de vie des artistes. Le gouvernement togolais à travers ma voix réaffirme son engagement à accompagner ce projet pour le bonheur des artistes togolais”, a-t-il souligné.

La prochaine étape indique le directeur Komla EDJIDOMELE, Directeur général du BUTODRA consistera à travailler avec l’équipe pour qu’elle revienne pour une phase d’expérimentation de la solution. Il sera donc question d’identifier les utilisateurs dans lesquels les balises seront placées. Ceci afin de permettre à l’équipe de revenir et positionner les balises pour envisager dans la prochaine phase une installation à grande échelle pour que l’artiste puisse effectivement vivre de son art.

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