Publié par Woditè DOKOU le 28 juin 2018
(Impartial Actu) L’un des objectifs actuels du gouvernement togolais est la recherche du financement pour le secteur des infrastructures routières. Et par ricochet, le Togo s’est engagé dans la politique de modernisation du réseau routier sur toute l’étendue du territoire.
Ce jeudi 28 juin 2018, une conférence de programmation suivie de présentation des données en vue de l’élaboration du programme budget programme a été organisée, pour l’entretien routier durant l’année 2019.
Il est était donc question lors des travaux de cette rencontre de faire le compte rendu des opérations de collecte des données routières effectuées entre le 09 et le 23 avril derniers, entre les équipes techniques du ministère des infrastructures et des travaux publics. Ce fut donc un exercice qui a touché toutes les régions administratives et économiques du pays ayant couvert 3613 kms sur les 11800 kms de route, que compte le réseau routier au Togo.
“Nous avons réuni tous les acteurs impliqués dans la réalisation des activités d’entretien routier, pour que ceux-ci puissent examiner la situation, l’analyser et faire des ajustements et un arbitrage pour aboutir au calage du programme d’entretien routier en fonction des leçons disponibles qui sont de 15 milliards de FCFA”, à laissé entendre Kanfidine TCHEDRE directeur général du transport routier.
L’état actuel des routes au Togo a été connu grâce aux opérations de collecte de données, afin de contrôler et d’évaluer l’efficacité de l’entretien routier. En recette prévisionnelle pour l’année 2019, la société autonome de financement de l’entretien routier en abrégé SAFER, annonce en besoin 30 milliards 260 millions de francs CFA, dont 400 millions FCFA pour la réparation des routes endommagées lors des récentes manifestations politiques.
“Le besoin total exprimé pour l’année 2019 est de 30 milliards, mais ce que nous avons comme source de mobilisation est de 15 milliards. Et nous comptons plutôt réussir à mobiliser 15 milliards. Ce qui veut dire que nous allons couvrir les besoins à hauteur de 50%”, à précisé Sylvain Outchantcha Directeur général de la SAFER.
Le principal objectif du gouvernement à ce jour est de moderniser et améliorer le secteur routier de Lomé à Cinkassé.
“Les services techniques se doublent pour dépouiller ce résultat révélé pour les données routières, et maintenant pour chaque région, chaque préfecture, on établit des priorités. Aujourd’hui dans le cadre de la mise en œuvre du programme du chef de l’État relatif à son mandat social, ce sont les pistes rurales qui sont prioritaires. Et la priorité est de faire en sorte que les populations mal desservies, soient servies ou deservies, en ouvrant les pistes tout en cherchant les parties mal entretenues, afin qu’un accent soit mis sur l’entretien, pour permettre aux populations d’avoir accès aux marchés, et aux autres localités”, à expliqué NINSAO Gnonfam ministre des infrastructures et des travaux publics.
Au terme des travaux de cette conférence de programmation, il sera adopté le projet budget programme pour le compte de l’année 2019.
René DOKOU.