Par la Rédaction le 9 Octobre 2020.
Written by Julien Maréchal
(IMPARTIAL ACTU)- Les infrastructures entraînent des changements durables dans la vie des individus, quel que soit leur âge, sexe, état de santé ou niveau socioéconomique. Par-dessus tout, elles ont le potentiel de contribuer à la réduction des inégalités sociales, sécuriser le réseau routier, attirer les touristes et accélérer l’émergence d’un pays.
Il y a quelques années, le Togo a entamé une politique de grands travaux d’infrastructures routières qui porte aujourd’hui ses fruits.
Le réseau routier au Togo fait 11 777 km avec environ 2 101 km de routes nationales revêtues et 1 473 km de voiries urbaines.
Dans le premier semestre de 2020, on dénombrait près de 1 294 km de routes nationales non revêtues et 6 802 km de pistes rurales.
A l’horizon 2022, les pouvoirs publics veulent revêtir plus de routes du réseau national et réduire le nombre de routes délabrées de 49% à 40%.
De grands chantiers ont déjà été lancés, d’autres sont dans les tuyaux. Ils portent entre autres sur le dédoublement de la route nationale numéro 1 (Lomé-Cinkassé), le grand contournement de Lomé et d’Atakpamé, les axes Tsévié-Kévé-Zolo, le tronçon Katchamba-Sadori qui a bénéficié d’un appui de 20 milliards de francs CFA de la BOAD ; la réhabilitation et le renforcement de la route nationale numéro 5 (Lomé-Kpalimé) qui coûteront 214 milliards de francs CFA ; les travaux de dédoublement de la voie Avepozo-Aného ; de l’axe routier Aouda-Kara (106 km).