Par Impartial Actu le 23 Juin 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- En Afrique, les faibles opportunités d’embauche et d’emploi et le fort taux de chômage affectent profondément la jeunesse. Au Togo, le marché du travail peine à satisfaire les jeunes qui sortent du système scolaire, en particulier les plus vulnérables : les jeunes filles, les jeunes en situation de handicap, les jeunes déscolarisés et les jeunes vivant dans des zones rurales.
Entre 15 et 34 ans, ils sont les plus exposés au sous-emploi, vivotant pour la plupart de petites activités de maraîchage, de vente ou de services, à cause d’un manque de formation professionnelle ou de l’inadéquation de celle-ci avec le marché du travail.
Mais en réalité c’est une situation dont les autorités togolaises ont conscience et ne lésinent pas sur les moyens pour redresser la barre. C’est dans cette optique que le Chef de l’État Faure Gnassingbé a lancé en mars 2018 le Plan national de développement (PND).
Le PND prévoit la mise en place des conditions pour la création de 4200 entreprises artisanales d’ici 2022. Comment y parvenir ? Beaucoup de pistes sont exploitables. Tout de même, elles seraient contre-productives si les artisans ne sont pas suffisamment outillés.
Pour qu’ils le soient, ces derniers doivent être soutenus par les encadreurs qui eux aussi, ont besoin d’être formés. C’est l’objectif qui sous-tend le Projet de formation des responsables des instances d’encadrement de l’artisanat.
Le Togo veut développer l’artisanat, en faire un pôle attractif et créateur d’emplois. C’est pourquoi les gouvernants misent sur la formation des responsables des instances d’encadrement du secteur.
Le projet va former 616 responsables des structures artisanales dont 481 chambres de métiers et 135 centres de ressources artisanales.
Victorien Lesage