Togo : PR4SP lancé pour faciliter l’utilisation croissante des services de santé

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Par René DOKOU, le 20 Juin 2023

(IMPARTIAL ACTU)- Au Togo, la santé n’a pas de prix et sur le terrain, un travail de fond se fait à cet effet. Pour atteindre les objectifs poursuivis par la Plan National de Développement Sanitaire (PNDS), un nouveau projet entre dans la danse. Il s’agit du Projet De Renfoncement du Système de Santé et des Soins de Santé Primaires au Togo (PR4SP) 2023-2027, lancé mardi 20 juin à Lomé.

Une cérémonie présidée par Mme Midamégbé Akakpo, directrice de cabinet du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, représentant son ministre de tutelle en présence de Dr Kokou Wotobé, secrétaire général dudit ministère.

Le projet vise à faciliter l’utilisation croissante des services de santé couplée à la lutte contre les principales maladies transmissibles (VIH/SIDA, Tuberculose et Paludisme) et renforcer la gouvernance du secteur de la santé dans toutes les régions du pays . Pendant 4 ans (48 mois), 2023-2027, ledit projet va couvrir dans sa mise en œuvre, toute l’étendue du territoire national.

Cinq (05) composantes fondamentales composent le projet. Il s’agit de : l’AMELIORATION DE L’OFFRE DE SERVICES (composante 1). Celle-ci vise la construction et réhabilitation des infrastructures sanitaires; l’acquisition d’équipements et de moyens roulants et l’appui au contrôle des principales maladies transmissibles (VIH/sida, Tuberculose, Paludisme) et morsures de serpent.

L’AMELIORATION DE LA QUALITE DES SERVICES (composante 2). A ce niveau l’objec spécifique s’est le renforcement de la capacité des prestataires de services de santé, la formation et appui des agents de santé communautaires et l’assurance qualité des services, y compris la prévention et le contrôle des infections.

La composante 3 fait fixation sur l’AMELIORATION DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR DE LA SANTE. La normalisation et régulation du secteur, l’appui à la coordination des interventions du secteur de la santé.

La 4ème composante cible l’APPUI A LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET. Il s’agit là d’apporter un appui au fonctionnement de l’Unité de Gestion du Projet
Autres coûts de fonctionnement liés aux activités du projet. L’AUDIT FINANCIER et les lIMPRÉVUS POUR LES INTERVENTIONS D’URGENCE constituent les composantes 5 et 6.

Pour Dr Kokou Wotobé, secrétaire général du ministère de la santé, le projet se veut une opportunité pour faciliter l’accès croissant aux services de santé. Il est aussi couplé à la lutte contre les maladies transmissibles, notamment : le VIH Sida, la tuberculose, le paludisme et renforcer la gouvernance du secteur de la santé.

“Le projet sera mis en œuvre sur toute l’étendue du territoire national dans les six régions sanitaires de notre pays. Il va toucher les services de santé de base. Ainsi, parlant des infrastructures, 30 relatives à la santé seront construites à savoir : 6 maternités, 8 blocs opératoires, 5 services régionaux de maintenance d’équipements…”, a-t-il détaillé.

A en croire les propos de Mme Midamegbe Akakpo Directrice de cabinet du ministère de la santé, le projet vient soutenir les efforts du Gouvernement afin d’apporter une réponse à la fois spécifique et systémique à l’offre et à la demande d’accès aux services et soins de santé de qualité. Il met ainsi ajoute-t-elle l’accent aussi bien sur le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles des services de santé que sur l’accès des populations aux services et soins de santé primaires de qualité.

“Le projet tel que conçu, exige pour sa mise en œuvre réussie, de la rigueur dans la gestion, de l’implication et de la participation effective des acteurs du système de santé et des communautés bénéficiaires. Je fais cet appel à bon escient, pour souligner le caractère hautement sensible du projet par rapport aux besoins de notre système de santé dans sa progression vers la couverture sanitaire universelle et la réussite de l’ambitieux projet prioritaire du Gouvernement relatif à l’assurance maladie universelle”, a-t-elle déclaré.

Financé en grande partie et à hauteur de 63 370 000  dollars US, soit environ 38,022 milliards de F CFA par la Banque Islamique de Développement (BID), l’exécution du projet mettra un accent mis sur les femmes enceintes, les patients VIH, TB, Palu et les envenimations par morsure de serpent.

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