Togo: Le FNFI a octroyé 75 milliards FCFA à environ 2 millions de togolais entre 2014 et 2018.

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Publié par Woditè DOKOU le 18 septembre 2018.

(IMPARTIAL ACTU)- Mis en place depuis un an déjà, le secrétariat d’État auprès de la présidence de la République, chargé de la finance inclusive et du secteur informel, a fait le point des activités qu’il a eu à réaliser depuis son installation, le mardi 18 septembre 2018 à Lomé. C’était lors d’une rencontre d’échanges avec les professionnels des médias animée par Mazamesso Assih, la responsable de ce département.

La secrétaire d’État auprès de la présidence de la République, chargée de la finance inclusive et du secteur informel, Mazemesso ASSIH, a lors des échanges de cette rencontre avec la presse fait le bilan des activités des organes et projets sous-tutelle de son département notamment la Direction de la promotion de la finance inclusive (DPFI), le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), la Délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI) et le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER).

Cette dernière a dans son exposé clairement manifesté sa volonté de favoriser l’inclusion financière au profit des populations vulnérables et de veiller à la cohérence des interventions de l’Etat en matière d’organisation du secteur informel.

Depuis la mise en place du FNFI, plusieurs résultats positifs ont été enregistrés surtout en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations togolaises en général et rurales en particulier. La secrétaire d’État Mazamesso Assih s’est félicitée pour les performances enregistrées par cet instrument (FNFI) depuis la mise en place et sur ces derniers mois.

Sur le plan comptable, entre 2014 et 2018, 75,5 milliards de crédits ont été octroyés par le FNFI avec le concours de ses 26 microfinances partenaires. Plus de 1,5 millions de personnes ont bénéficié des produits du fonds. A ce jour, le taux de remboursement s’élève à 93%.

« Comme tout activité de financement et de crédit, le taux de remboursement ne peut jamais être à 100%. Nous accompagnons des populations vulnérables qui ont des difficultés à leur niveau. Que l’outil enregistre aujourd’hui, un taux de remboursement à 93%, c’est au-delà de la norme de certaines institutions financières et c’est déjà encourageant. Les 7% restants, nous les considérons comme des retards de remboursement », a déclaré Mazamesso Assih.

La secrétaire d’État n’a pas manqué de revenir sur le PNPER, ce projet récemment relancé par le Président de la République et placé sous la coupole de son département. Pour elle, ce projet financé par le FIDA et dont la mise en œuvre, avait fait objet de plusieurs souffrances techniques et administratives, trouvera précise-t-elle, un dénouement heureux grâce à la rigueur du secrétariat d’État. Le PNPER vise à contribuer au développement de l’entrepreneuriat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables en faveur des jeunes.

La mise en place dans les prochains mois, de la stratégie de formalisation des acteurs du secteur informel, et la mise en place également de la stratégie de microfinance, ont été annoncées par la secrétaire d’État au cours de cette rencontre.

« Il faut prendre des dispositions pour la pérennisation de cet outil. Quelles que soient les priorités de l’Etat, nous devons permettre aux populations de trouver des solutions à leurs besoins financiers, mais le FNFI va voler de ses propres ailes avec les mêmes qualités de services. En 2018 par exemple, nous avons choisi de ne pas utiliser la ligne budgétaire mise à notre disposition par l’Etat et cela a plutôt bien fonctionné…», a-t’elle précisé.

René DOKOU.

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