Togo: Le CACIT et la PCJV appellent les autorités garantes de liberté de religion à poursuivre et sanctionner les profanateurs des mosquées.

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Publié par Woditè DOKOU le 17 août 2018.

(IMPARTIAL ACTU) Les récidivistes profanateurs des mosquées restent toujours non identifiés par les forces de l’ordre et de sécurité, malgré les promesses faites par le responsable de la protection civile et de la sécurité le général Yark Damehane. De peur de constater une énième fois cet acte barbare, plusieues associations de la société civile dénoncent non seulement cet état de choses mais appellent également le gouvernement à faire diligence afin que les auteurs soient trouvés et punis.

C’est dans cette logique que le Collectif des Associations pour la lutte contre l’impunité (CACIT), et la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV) ont dans une déclaration conjointe rendue publique, dénoncé ces profanations des mosquées et interpellent les autorités togolaises sur la situation.
Le CACIT et la PCJV « appellent les autorités compétentes, garantes de l’exercice de la liberté de religion et de réunion, à rechercher, à poursuivre et à sanctionner toute personne impliquée dans l’exécution de ces actes répréhensibles qui risquent d’entacher la paix, la quiétude et le vivre ensemble au sein des populations togolaises ».

Les deux organisations appellent le gouvernement à faire usage de ses prérogatives de puissance publique, pour assurer la sécurité et la paix dans le pays en mettant la main sur ces fauteurs de troubles, afin que l’impunité dont jouissent certaines personnes soit prohibée.
“Les recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) en son point 7, la Constitution togolaise et les conventions internationales auxquelles le Togo a souscrit, font obligation au gouvernement à lutter contre cette impunité”, lit-on dans leur déclaration conjointe.

L’Etat, poursuivent-elles, est appelé à faire en sorte que cette situation ne continue pas en cette période cruciale où le pays cherche des pistes pour sortir de la crise politique qui sévit depuis un an déjà.

« Au nom de la paix, du respect des droits de l’Homme et de la réconciliation nationale, l’Etat doit faire l’effort de faire la lumière sur les nombreux cas de violences et de violations des droits humains, et travailler sur l’effectivité de la lutte contre l’impunité dans le pays », conclut les deux organisations.

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