Publié par Woditè DOKOU le 12 septembre 2018.
(IMPARTIAL ACTU)- La revue à mis parcours des plans stratégiques d’actions de lutte contre le VIH dans les villes de Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara a été au cœur d’un atelier qui s’est tenu le jeudi 11 septembre 2018 à Lomé. Organisée par le secrétariat permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida (SP/CNLS), la rencontre vise à évaluer la mise en œuvre des plans d’action dans ces villes du Togo; d’examiner les acquis, les difficultés et les leçons tirées en vue de s’engager sur d’autres villes en améliorant les actions.
Dans le cadre de la politique de lutte contre le VIH et les IST, pour laquelle le Togo s’est engagé depuis plusieurs années, vingt-un (21) communes du pays ont signé la déclaration du 1er décembre 2014 de Paris, en 2015.
La déclaration de Paris contient des engagements sur l’accomplissement des ambitieux objectifs 90-90-90 d’ici 2020; notamment 90% des personnes vivants avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90% de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale supprimée.
C’est ainsi qu’en juin 2016, le Togo, a élaboré et validé des plans d’actions de lutte contre le VIH, dans les quatre (04) villes pilotes : Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara.
“Ces plans visent à mener des actions spécifiques de prévention en milieu urbains pour faire réduire l’incident du VIH dans les Villes pilotes, en prenant pour population cibles les femmes et les jeunes surtout”, a indiqué le coordonnateur du Secrétariat Permanent du CNLS, le Professeur Vincent PITCHIE.
La mise en œuvre de ces plans cadre avec la stratégie mondiale de lutte contre le VIH et le Sida intitulée «Mettre fin à l’épidémie du sida: les villes s’engagent pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici 2020» initiée par l’ONUSIDA. Le directeur national de cette organisation au Togo, M. Christian Mollah, à cette rencontre, s’est engagé au nom de son organisation à faciliter les efforts du gouvernement togolais dans sa lutte contre cette pandémie, et les infections sexuellement transmissibles.
Mais beaucoup de défis restent à relever, malgré les efforts des différents acteurs dans la lutte contre le VIH SIDA et les infections assimilées. En 2017, environs 11000 personnes sont séropositifs et 57% sont sous ARV au Togo. Le gouvernement togolais, outre les quatre (04) villes pilotes : Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara, compte déjà lancer ces plans très prochainement dans les villes d’Aného, de Kpalimé et Dapaong.
L’Union des communes du Togo (UTC) joue un rôle capital dans la mise en œuvre des plans d’actions de lutte contre le VIH dans les différentes villes du Togo.
La rencontre a regroupé des cadres de l’Union des communes du Togo (UCT) du Ministère de l’Administration Territoriale, du SP/CNLS et des partenaires techniques et financiers dont l’ONUSIDA.
René DOKOU.