Publié le 17 septembre 2018.
(IMPARTIAL ACTU)- Le 20 décembre prochain aura lieu sur toute l’étendue du territoire togolais les élections législatives. Une recommandation qui tire sa source dans la feuille de route proposée par la CEDEAO le 31 juillet dernier à Lomé pour une sortie de crise définitive au Togo. Cette information donne un signal fort aux différents partis politiques d’affûter leurs armes pour cette échéance qui s’annonce fatidique.
C’est dans cette logique que le parti au pouvoir Union pour la République (UNIR) a initié ce dimanche 16 septembre 2018 à Lomé une formation politique à l’endroit de ses militants sur les enjeux et defits de l’heure.
Cette formation qui est axée sous le thème : “Les militants UNIR de la région Agoè-nyivé face aux enjeux et defits de l’heure”, est une aubaine pour les premiers responsables dudit Parti d’outiller leurs militants et sympathisants d’Agoè-nyivé sur les enjeux et defits de l’heure qui ne sont autres que les élections législatives le 20 décembre prochain.
Selon IBRAHIMA Memounatou, membre du bureau national UNIR , cette session de formation a pour but de donner des armes à leurs militants pour affronter les enjeux et défis de l’heure et de les rappeler que leur attitude déterminera leur altitude .
Pour Charles kondi AGBA, délégué national des sages UNIR, les defits de l’heure pour le parti UNIR sont nombreux mais celui qui retient l’attention du parti est celui des élections le 20 décembre 2018. Ainsi les militants du parti en général et ceux de Agoè-nyivé en particulier avaient besoin de savoir comment s’y prendre face à ces enjeux et défis, quelles sont les difficultés auxquelles ils font face et quelles sont les valeurs à cultiver.
Le délégué national des sages UNIR n’est pas passé sous silence quand à ce qui concerne le point de vue de l’opposition qui demande que la CENI soit reformée. À cette question l’ancien ministre de la santé dit non et rejette avec toute l’énergie possible la demande de l’opposition.
“Nos amis d’en face demandent que la CENI soit reformée, nous disons non parce que la feuille de route est écrite en français facile. Autant on a dit recomposition de la cour constitutionnelle en ses membres, autant on a dit renforcement du processus électoral, on renforce ce qui existe. La CENI a commencé un travail et on demande à l’opposition d’envoyer ses éléments pour constituer le travail, c’est ce qu’on appel renforcement. Les chefs d’États savaient bien ce qu’on appelle recomposition ils auraient répéter le même terme. C’est pourquoi nous disons non”, a-t-il laissé entendre.
Le sage du parti poursuit son propos en précisant que la CENI actuelle est la bonne et invite l’opposition à travailler main dans la main car opposants et parti au pouvoir sont tous fils d’une même nation.
Ben TCHA.