Par la Rédaction le 27 Juillet 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- Le Togo a créé en 2014, l’Organisme national chargé de l’action de l’Etat en mer (Onaem) pour renforcer le rôle des administrations publiques et coordonner les efforts intersectoriels afin de protéger les acquis et/ou intérêts maritimes du Togo ; lutter contre la piraterie et les trafics illicites notamment des stupéfiants ; éviter les rejets illicites en mer ; protéger le milieu marin ; lutter contre l’immigration illégale et la traite par voie maritime ; surveiller et contrôler l’exploitation des ressources halieutiques etc.
Pour assister l’Onaem, il a été mis en place un Haut conseil pour la mer (HCM) qui permet de déterminer les plans directeurs ; de discuter des priorités de l’action gouvernementale dans l’espace maritime, en matière économique, environnementale et sécuritaire ; d’aider à identifier et à acquérir des moyens nécessaires à la réalisation des objectifs fixés ; de veiller à l’application des décisions prises ; de sécuriser les échanges commerciaux par voie maritime etc.
Par ailleurs, le Togo bénéficie d’une subvention de la Banque africaine de développement (Bad) pour mener à bien la phase 2 des projets de réhabilitation de la route Lomé – Cotonou et de protection côtière. En réalité, 41 kilomètres de côtes seront concernés (18 km du côté du Togo et 23 km du côté Benin). Des ouvrages d’enrochement seront construits afin de sauver les habitations et les infrastructures des griffes de l’érosion côtière.
On parle également de l’aménagement de la section Avépozo – Aného (30 km) en 2×2 voies qui complètera le chaînon manquant sur la portion togolaise du corridor ; la construction de 28 épis et le rechargement en sable ; les aménagements connexes et activités en faveur des jeunes et des femmes ; les mesures de facilitation du transport et du transit ; la formation et la sensibilisation des services frontaliers et des usagers. Le coût du projet est évalué à près de 110 milliards de francs CFA.
David Tisserand.