Par Impartial Actu le 05 Octobre 2019.
(IMPARTIAL ACTU)- L’atelier de formation sur l’analyse de la protection contre le risque financier en santé organisé par le Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est achevé vendredi 04 octobre à Lomé. Les travaux ont permis aux participants (professionnels de santé et statistiques) de se familiariser avec de nouveaux outils de traitement statistique des données issues des enquêtes pour une meilleure orientation des politiques publiques, et financement en santé.
Une trentaine de professionnels de santé et de statistique venus de 5 pays d’Afrique (Bénin, Cameroun, Guinée, Mali et Togo) ont bénéficié de cette formation, qui leur a offert les armes nécessaires pour accompagner les autorités de leur pays respectif en gestion de risque financier en santé.
Selon ISSA Aboubacar, chef division planification et carte sanitaire au Togo, après 4 jours d’intenses travaux, l’atelier leur a permis de renforcer leurs capacités et d’actualiser leurs connaissances, afin de mieux aider les dirigeants de leurs pays respectifs dans l’analyse des risques financiers, pilier de la couverture santé universelle.
“Cette formation nous a montré combien les donnés des enquêtes mieux traitées permettent d’éviter la catastrophe dans nos pays en matière de santé. Elle vient à point nommée, par ce qu’avec les outils statistiques utilisés pour mieux faire les analyses, nous allons mieux orienter nos autorités dans le bon sens.” a laissé entendre M. DIAWARA Moussa Conseiller Technique, Chargé des questions économiques et financières (Mali).
Et d’ajouter “Nous sommes à l’ère de la couverture universelle sanitaire ajoute-t-il, et cela suppose qu’il faudrait travailler sur le financement pour que les populations puissent avoir les essentiels de qualité quelque soit leur niveau de revenu”.
Paul Roger LIBITE Chef département statistiques démographique et social, Institut National des Statistiques du Cameroun estime pour sa part qu’une fois arrivé au pays, il partagera les expériences acquises avec les autorités nationales pour une meilleure prise en charge des populations.
“À l’issue de cette session et avec les outils utilisés, nous avons pu relever que la proportion de ménage qui subissait une part des dépenses de santé est très élevée. Une fois arrivé au pays nous allons travailler sur ce aspects pour que l’État prenne ces responsabilités sur ce point”, laisse t’il entendre.
Dr Justine HSU Economiste, Financement Système de Santé Genève présente à cette rencontre à aussi pour sa part livré ses impressions à la fin des travaux.
” La protection financière vise la réduction des dépenses des ménages pour les services de santé au risque de ne pas sombrer dans la pauvreté. Pendant quatre jours, nous avons alors travaillé avec des experts de cinq pays, pour qu’ils puissent dorénavant mieux mener les enquêtes des ménages de manière à produire des données fiables, reflétant les besoins sur le terrain et aider les décideurs à mieux orienter les investissements”.
Désiré KOSSI.