Par Impartial Actu le 15 Avril 2020.
(IMPARTIAL ACTU)-Selon les exigences du Plan national de développement (PND), l’implication du secteur privé est vivement souhaitée pour porter la croissance à 7,6% d’ici 2022, créer 500.000 nouveaux emplois et ramener le taux de pauvreté à 44,6%.
Malgré toute les avancées enregistrées ces dernières années et le soutien infaillible des autorités au secteur, l’agriculture togolaise, sans l’implication du secteur privé, aurait du mal à atteindre son plein développement.
En ce sens le Réseau Agriculture, Développement Rural, pêche et élevage de l’Union Africaine des ONG de Développement (UAOD) a organisé du 11 au 14 mai 2018 à Lomé, un grand forum international sur l’agriculture.
La rencontre s’est tenue autour du thème : «Innovation et modernisation de l’agriculture africaine : quels rôle de l’Etat, du secteur privé et de la société civile ? ».
C’était une véritable occasion aux différentes parties prenantes de mener une réflexion transversale et transdisciplinaire autour des enjeux liés au développement d’une agriculture industrielle en Afrique.
Au cours de cette rencontre, un état des lieux des besoins des populations africaines dans la modernisation de l’agriculture, a été fait. Ce forum a en quelque sorte permis au gouvernement togolais et aux acteurs du secteur privé de mesurer les avantages d’une franche collaboration entre eux, pour le développement et la modernisation de l’agriculture.
A ce jour au Togo, le secteur agricole contribue pour environ 40% au PIB réel contre 23% et 36%, respectivement pour les secteurs secondaire et tertiaire. Il emploie 40,7% de la population active et se veut un moteur du développement socioéconomique.
Étienne SABRE.