Lutte contre le VIH/Sida: Des avancées énormes réalisées par les États d’Afrique de l’Ouest en 2017!

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Publié le 27 novembre 2018.

(IMPARTIAL ACTU)- La ville de Lomé a abrité ce mardi 27 novembre 2018 à l’hôtel Sancta Maria, la revue régionale de lutte contre le VIH/Sida chez les populations clés. Les progrès réalisés dans la mise œuvre de la déclaration de Dakar signée par les ministres de la santé des États membres de la CEDEAO sous le leadership de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) en collaboration avec l’USAID Afrique de l’ouest et de l’ONUSIDA, ont font l’objet de cette revue.

Dans le sillage de la commémoration de la 30ème édition de la Journée Mondiale de lutte contre le SIDA, (1er décembre), les pays signataires de la déclaration de Dakar se sont réunis à Lomé pour dresser le bilan et constater ce qui a été fait et ce qui reste à parfaire parmi les objectifs de ladite déclaration.

Selon les chiffres avancés par les organisateurs de cette rencontre, l’Afrique de l’ouest et du centre occupent le deuxième rang mondial avec environ 6,1 millions de personnes vivant avec le VIH en 2017 derrière l’Afrique australe et orientale (19,6 millions de PV/VIH). Ce pendant la prévalence du VIH en Afrique occidentale oscille entre 0,3% au Niger et 3,4% en Guinée Bissau en 2017. Ce taux est de 5 à 10 plus élevé chez les populations clés qu’au niveau de la population générale.

Se prononçant sur le efforts réalisés dans la réalisation des clauses de la déclaration, le Dr Amouh TETE chargé des maladies à OOAS estime que le Togo fait partie des bons élèves en matière de lutte contre le VIH/SIDA.
“Comme de nombreux pays, le Togo a fait d’énormes avancés dans lutte contre le SIDA et tous les pays doivent incessamment aller à cette lutte.” a-t-il laissé entendre.

La couverture des PV/VIH recevant le TAR dans la sous région est passé de 14% en 2010 à 40% en 2017. Le nombre de nouveaux cas d’infection à été réduit de 8% de 2010-2017 en Afrique de l’ouest et central. Mais Dr TETE Amouh estme que beaucoup de choses restent à faire.
” Les avancées que nous avions fait sont lentes et insuffisantes par rapport aux engagements pris par nos États dans le cadre du programme Fast-Track” a-t’il affirmé.

Pour info, le but fondamental de la Déclaration de Dakar signée en 2015, est de rendre plus efficace la prise en compte des populations clés dans la réponse au VIH/SIDA dans l’espace CEDEAO.

Désiré KOSSI.

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