Par Impartial Actu le 09 janvier 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- L’année 2019 a été marquée par des actions du gouvernement togolais allant dans le sens de la préservation des actes de tortures, de protection des personnes les plus exposées à la torture et aux mauvais traitements (en l’occurrence les femmes et les enfants).
Dans le sillage des activités menées dans ce sens, on peut noter, le lancement en août 2019, des activités du projet MNP.
En effet la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et le Collectif des Associations contre l’Impunité au Togo ( CACIT), ont procédé lundi 05 août 2019 , au lancement des activités du projet d’appui à l’opérationnalisation du Mécanisme National de Prévention de la Torture ( MNP).
La cérémonie a consacré la mise en route de ce mécanisme , 9 ans après que le Togo ait ratifié le protocole facultatif à la convention contre la torture (OPCAT). Encore appelé traité de la prévention de la torture , ce protocole fait obligation à chaque Etat partie de mettre en place le MNP.
Déjà le 18 novembre 1987, le Togo ratifiait la convention contre la torture, un traité international qui fait obligation aux États parties de prendre toutes les mesures appropriées pour empêcher et réprimer la torture et protéger les personnes privées de leur liberté contre les attaques à leur intégrité psychique et corporelle.
L’operationnalisation du MNP, constitue donc un pas de plus vers la lutte contre la torture au Togo. C’est dans cette logique que la loi organique révisée de la CNDH , chargée de la gestion du MNP, a été votée par l’Assemblée nationale et promulguée le 20 juin 2018.
Mme Nakpa Polo, présidente de la CNDH, a promis lors de cette cérémonie que le lancement du MNP sera suivi d’une série d’activités : le renforcement de capacités des membres et du personnel de la CNDH; des acteurs de la chaîne pénale ( magistrats, officiers de police judiciaire, régisseurs de prisons, surveillants de prisons); ainsi que des représentants des organisations de la société civile.
Des promesses qui ont été réalisées, et qui favorisent un climat de confiance aux populations, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers du Togo.
Le Togo à travers ses actions dans la lutte contre la torture, épouse belle et bien, les dispositions de l’article 21 alinéa 1 de la constitution togolaise, qui stipule : « Nul ne peut être soumis à la torture ou à d’autres formes de traitements cruels inhumains ou dégradants »
René DOKOU.