Lomé le 13 décembre 2017.
Plus de 30 millions de personnes en situation de handicap physique dans les pays en développement, ont besoin d’un membre artificiel ou d’un appareil orthopédique. Mais selon les chiffres avancés par l’OMS, seulement 5 à 15% d’entre elles peuvent accéder à ce service. C’est dans ce contexte que la Direction générale de la coopération au développement (DGD) du gouvernement Belge a introduit la technologie d’impression 3D dans le domaine de la réadaptation physique en Afrique de l’ouest.
Dans la logique de présenter le projet aux Orthoprothésistes du Togo, du Niger et du Mali, et de partager les modalités de mise en œuvre afin de finaliser et présenter le protocole de recherche ; un atelier régional de démarrage a ouvert ses portes le mardi 12 décembre 2017 à Lomé.
La rencontre de Lome vise à former les Orthoprotésistes et les masseurs kinésithérapeutes togolais, nigeriens maliens, sur la technique de fabrication des membres artificiels.
“L’impression 3D est une méthode innovante d’impression qui utilise une imprimante qui prend la forme d’une boîte et qui imprime une sorte de résine par différentes couches pour aboutir à un objet 3D” a expliqué Simon Miriel Chef de projet régional à Handicap International.
L’objectif de ce projet est de comparer la faisabilité du processus d’impression 3D et de télé-réadaptation dans les centres de réadaptation ciblés par le projet (au Togo il s’agit de CNAO, et du CRAO Dapaond, du CNAOM de Bamako au Mali, et du service de réadaptation de l’hôpital universitaire de Niamey au Niger).
Selon Simon Miriel chef de projet régional à handicap international, le projet 3D dispose de deux partenaires importants que sont l’ENAM, et l’OADCPH(Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées), qui sont des partenaires majeurs dans la réalisation de ce projet.
“L’ENAM a un rôle très important dans la formation des Orthoprothésistes et des masseurs Kinésithérapeutes et, l’OACDPH est un centre d’achat qui approvisionne plus 80 centres de réadaptation dans 30 pays africains en orthèses” a-t-il iindiqué.
“L’objectif de la démarche est d’appareiller 100 patients avec des orthèses 3D à raison de 25 par centre” a-t-il clarifié.
René DOKOU