Publié par Impartial Actu le 18 mars 2018.
” le gouvernement ne veut pas être complice de la violation des recommandations du dialogue et de la facilitation “. C’est l’argument avancé par le ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales Payadowa BOUKPESSI, pour débouter la demande de la C14 de marcher les 20, 21, 22, et 24 mars prochains.
Dans une correspondance adressée le vendredi dernier à la coalition des 14 partis de l’opposition, le ministre en charge de l’administration territoriale et des collectivités locales, a fait savoir à ces derniers que leur demande de mafester n’est validée par le gouvernement togolais.
” les marches programmées ne peuvent pas avoir lieu en cette période où nous attendons tous la poursuite des discussions en vue de la normalisation de la situation politique togolaise par voie de dialogue “. “Par respect au président du Ghana qui sacrifie son temps et son énergie pour notre pays, afin d’aboutir à une solution à la situation que connaît le Togo en ce moment, toutes les parties prenantes doivent suspendre les manifestations », a indiqué le ministre dans sa correspondance.
Pour la coalition des 14 politique de l’opposition ” il faut tout faire pour contraindre le gouvernement à suspendre les processus électoraux en cours et à revenir sur la nomination des présidents des Commission électorales locales indépendantes (CELI) puis à protester contre ce qu’elle qualifie d’ expédition punitive des populations du canton de Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février derniers .
Salifou Tikpi ATCHAM, premier responsable du PNP dans une audio diffusé sur les réseaux sociaux il y a quelques heures, estime que : “le gouvernement utilise le dialogue pour ‘freiner l’élan du peuple”. Et pour lui” les manifestations se feront parallèlement ou simultanément avec les discussions “.
Malgré la décision de l’autorité administrative, que la C 14 compte manifester les 20, 21, 22 et 24 dans toutes les grandes villes du Togo y compris Sokodé, Mango, Bafilo, et Kara.
Désiré KOSSI.