Feuilleton à Bè-Kpota : quand l’allemande KETZLER et un groupe d’avocats, juges et géomètres tentent de mettre plus de 67 familles dans la rue

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Par la Rédaction le 27 Décembre 2020

(IMPARTIAL ACTU)- Une famille allemande du nom de Ketzler, résident au Togo et appuyée par un réseau composé de juges, avocats et de géomètres tous de nationalité togolaise, tente un forcing à Bè-Kpota. C’est une surprenante histoire mais qui les faits est plus que vraie.

Il s’agit en effet d’une tentative d’expropriation abusive, oeuvre d’une Dame de la famille Ketzler qui avec la complicité de certains juges, avocats et géomètres très véreux et dont nous faisons les noms pour le moment, se réclame propriétaire authentique de 67 parcelles de terrains et de maisons à Bè-Kpota Atchatime derrière l’Église Catholique Maria Goretti.

La bizarrerie dans cette affaire est que, les parcelles de terres et de maisons en cause sont habitées par des familles autochtones depuis 1973. Ce sont d’ailleurs, des terrains payés auprès de la collectivité HOTOUNOU originaire de BÈ.

Ces parcelles occupent une superficie allant de l’Église Catholique MARIA GORETTI, allant vers EPP ATCHATIME, débouchant sur la route ANYIGBAN DJEZO au Bar Au Charlet, soit la dame KETZLER réclame le titre de propriété de 67 bonnes maisons.

Pour semer la désolation et la terreur au sein des populations, ces individus qui se réclament proche de la présidence togolaise, ont débarqué le 10 décembre 2020 dernier dans le quartier, ils ont envahi tout le quartier avec les forces de l’ordre, avec d’autres jeunes armés de gourdins, et ont réussi à dégager les habitants de deux maisons sous le coup d’une violence incroyable alors que selon nos informations, un dernier procès sur le même dossier aura lieu le 30 décembre 2020 prochain.

A l’heure où nous mettons cet article en ligne, des agents de sécurité munis de gros CHIENS BERGER, sillonnent tout le quartier la nuit en vue de préserver ces deux maisons supposées acquises par les bourreaux.
C’est la terreur ici à Bè kpota Atchatimé.

Face à cette situation, la population très indignée et lance des cris de détresse au President FAURE GNASSINGBÉ, et aux autorités compétentes d’intervenir le plus tôt possible pour remettre les populations dans leur droit.

Nous y reviendrons

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