Des Journalistes d’Afrique francophone à l’école des bonnes informations à publier en période de risques liés aux urgences de santé publique à Abidjan.

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Publié par Impartial Actu le 11 mai 2018.

l’Organition Mondiale de la Santé renforce du 10 au 11 mai 2018, les capacités des reporters francophones à Abidjan sur la communication de risque lors des urgences de santé publique. Cette rencontre a lieu à travers un atelier qui va refermer ser portes ce vendredi et qui réunit les responsables en communication santé des pays de l’Afrique de l’ouest et d’autres tel que du Rwanda et de la République Démocratique du Congo.

permettre aux hommes de médias à être au parfum du rôle qu’ils doivent dans la publication ou la diffusion des informations sanitaires en période de crises sanitaires, voici l’objectif qui sous-tend la tenue de cette rencontre d’Abidjan.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la communication sur les risques en santé fait référence à l’échange d’informations, de conseils et d’opinions en temps réel entre sous-groupes, tels que les experts ou fonctionnaires, et personnes menacées pour leur survie, leur santé ou leur bien-être. Son but est que toute personne à risque soit capable de prendre des décisions éclairées afin d’atténuer les effets de la menace d’une épidémie et d’adopter des mesures protectrices et préventives sur la base des informations fournies.

La communication sur les risques en santé utilise diverses techniques de communication allant des communications médiatiques et sociales aux communications de masse et à l’engagement des parties prenantes et des communautés. Une communication efficace sur les risques doit identifier rapidement les rumeurs, la désinformation et autres problèmes de communication et ensuite les gérer.

En outre, elle nécessite une approche multisectorielle, y inclue l’approche « Une seule Santé », ainsi que des sciences sociales, anthropologiques, telles que la compréhension des perceptions, des préoccupations et des croyances des parties prenantes, ainsi que de leurs connaissances et pratiques. Cela devrait inclure les implications et les risques associés aux spécificités liées aux différences entre les sexes et les genres dans les flambées et pandémies.

En raison des différents rôles attribués aux femmes et aux hommes dans une société (rôles de genre), différents modèles d’exposition peuvent être observés. En tenant compte des aspects sexo-spécifiques ainsi des rôles attribuées aux genres, la compréhension de l’évolution d’une épidémie peut être meilleure, ce qui se traduit par une réponse plus adaptée, également sous forme de communication des risques.

La communication sur les risques en santé fait partie intégrante du Règlement sanitaire international (RSI) et a été identifiée comme une capacité essentielle à renforcer dans la région africaine. Les évaluations externes conjointes (EEJ), qui évaluent les principales capacités du RSI au niveau national, montrent que de nombreux pays ne disposent pas de structures, stratégies et plans de communication des risques en santé suffisants pour répondre pleinement aux besoins de la population et de ses sous-groupes avant, pendant et après une épidémie.

Pendant les événements de santé publique et les urgences, la communication sur les risques est un élément crucial de l’atténuation et de la prévention, de la réponse et du contrôle, ainsi que du processus de rétablissement. Il peut servir à différents objectifs, tels que sensibiliser, encourager les comportements protecteurs, informer pour promouvoir l’acceptation des risques et le management des mesures, et impliquer les acteurs dans la prise de décision. Cependant, la perception différente des mêmes risques dans les sous-groupes ainsi que la confiance dans l’information donnée jouent un rôle crucial pour le succès et l’échec de la communication sur les risques. Dans ce contexte, les hommes de médias doivent jouer un rôle incontournable dans la publication ou la diffusion des informations sanitaires. D’où la nécessité d’une bonne qualité de l’information à donner à la communauté. C’est en considérant cet aspect que l’Organisation Mondiale de la Santé renforce les capacités des reporters francophones à Abidjan en République de Côte D’Ivoire, sur la communication de risque lors des urgences de santé publique. C’est à travers un atelier de deux jours réunissant les reporters des pays de l’Afrique de l’ouest et d’autres tel que du Rwanda et de la République Démocratique du Congo.

Cet atelier a été ouvert par le professeur BENE, Directeur de l’Institut National de l’Hygiène Publique représentant le ministre ivoirien de la santé. Le Togo est représenté à cette rencontre par trois personnes, dont un journaliste à Togo Presse, une Journaliste-animatrice d’émission santé à la télévision nationale du Togo et le chargé de communication du Ministère de la santé et de la protection. Entre autres thématiques développées, le rôle du journaliste en période de crises sanitaires, utilisation des réseaux sociaux dans les situations de crises sanitaires, sécurité personnelle du journaliste, comment prévenir les rumeurs en période de crise sanitaire.

Le Togo est représenté à cette rencontre par le responsable de la communication du ministère de la santé et de la protection sociale, Victorien BANASSIM.

La Rédaction

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