Crise au Togo: La C14 de l’opposition évoque une autorisation conditionnée des manifestations des 25, 26 et 28 avril prochains.

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Publié par Impartial Actu le 23 Avril 2018.
Des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants en perspective dans la semaine de la 58ème anniversaire de l’indépendance du Togo. Les 25, 26 et 28 avril prochains sont les dates retenues par la C14 pour manifester.

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition compte une fois encore exprimer son mécontentement dans les rues des grandes villes du Togo au moment où le gouvernement se prépare activement à célébrer la 58ème anniversaire de l’indépendance du Togo.

Contrairement aux manifestations précédentes, le gouvernement autorise cette fois-ci les nouvelles manifestations à une seule condition, qui est l’itinéraire et le point de chute.
Dans un courier adressé à la lettre de la C14, Payadowa BOUKPESSI ministre de l’administration territoriale, estime que la coalition ne peut manifester que de le canton de Bè.

La C14 rejette catégoriquement la proposition d’itinéraire faite par le gouvernement.
« Le gouvernement croit pouvoir ruser avec nous, nous ne pouvons pas accepter ces itinéraires-là. Nous ne pouvons pas les accepter d’autant que nous n’avons fait que reconduire les mêmes itinéraires et nous ne comprenons pas pourquoi aujourd’hui le gouvernement croit pouvoir nous interdire ces itinéraires. Nous faisons ces manifestations avec les anciens itinéraires », a signifié Brigitte Adjamagbo Johnson coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition ce matin sur la radio victoire FM.

Répondant à l’argumentation du gouvernement selon laquelle des riverains se plaignent des manifestations sur les anciens itinéraires, Mme Adjamagbo Johnson soutient qu’il y a une loi qui autorise à manifester mais il n’y a pas de loi qui dispose que les manifestants attirent l’attention de l’opinion et des décideurs sur leurs revendications là où on ne peut pas gêner les gens.
« A quoi serviraient des manifestations si elles ne gênent pas un tant soit peu le déroulement normal de la vie économique et sociale ? », se demande-t-elle.

Rappelons que Sokodé, Bafilo et Mango sont toujours dans la liste noire du gouvernement. Par contre les populations de Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Anié, Dankpen, Niamtougou, Tandjouaré et Dapaong peuvent librement manifester.

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