Par la Rédaction le 1er Octobre 2020
Written by René DOKOU.
(IMPARTIAL ACTU)- Les responsables des PME/PMI du Togo sont, depuis mercredi 30 septembre à l’école de l’intelligence économique. La session est une initiative de la Coalition Nationale pour l’Emploi des Jeunes (CNEJ), avec l’appui technique du Centre Autonome et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo (CADERDT).
Pendant trois jours, les responsables de PME/PMI togolaises seront outillés sur les outils et systèmes efficaces capables de capter des informations stratégiques sur leurs marchés cibles.
Aussi, ils seront édifiés sur l’intèrêt de la pratique de l’intélligence économique au sein de leurs organisations respectives, notamment face aux défis concurrentiels induits par la globalisation des échanges.
Selon les organisateurs cette formation est initiée à partir du constat selon lequel, les entreprises togolaises sont constituées à 90% de Petites et Moyennes Entreprises (PME). Et de surcroît, elles évoluent dans un monde marqué par une interconnexion de plus en plus poussée des économies.
Pour eux, la mise en place d’un marché commun au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’adoption d’un Tarif Extérieur Commun (TEC) ou encore la mise en place au niveau africain d’une zone de libre-échange continentale sont autant d’élements qui illustrent parfaitement cette dynamique.
« Face à des enjeux tel que la zone de libre échange ou encore la mise en place des marchés communs comme la CEDEAO, il est important d’accompagner les PME avec des outils qui vont leur permettre de mieux analyser leur marché potentiel et aussi de mieux comprendre l’environnement dans lequel elles évoluent. C’est la raison d’être de cette formation autour d’un ensemble de modules pour aider les PME à developper des capacités en captations de l’information stratégique et aussi en technique d’influence » a indiqué Nze-Biyoghe Junien, Expert en Economie du Developpement.
Il poursuit en expliquant que l’intélligence economique porte sur trois choses.
D’abord un état d’esprit, ensuite un processus et enfin un dispositif qui permet de collecter, traiter, analyser et diffuser de façon securisée de l’information utile à la prise de décision.
“Ce qui est important est la captation de l’information stratégique pour ensuite permettre de prendre des décisions les plus éfficientes possible”, a-t-il ajouté.
Les travaux de cette session faut-il le préciser ont été ouverts par Me Kpéta Noukéa, Vice Président du Groupe Thématique Mobilisation des Ressources/ PPP.