Par la Rédaction le 7 Avril 2021
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(IMPARTIAL ACTU)- L’atelier de Tsévié qui s’est tenu du 6 au 7 avril 2021 à l’hôtel Melissa dans la région maritime est la dernière étape d’une série de six ateliers tenus dans les différents chefs-lieux des six régions agroécologiques du Togo.
Ces ateliers initiés par les autorités, interviennent suite aux constats du déficit du rendement de la production locale et de la dépendance du pays en produits carnés importés.
A l’issus des travaux de ces ateliers régionaux l’état des lieux du secteur de l’élevage est établi avec des contraintes assorties des propositions de solutions durables.
Ces propositions de solutions seront validées en atelier du 15 au 16 avril 2021 pour sortir un plan stratégique de l’élevage au Togo.
La mise en œuvre de ce plan stratégique permettra à notre pays d’accroitre de façon notable ses productions animales et de sortir de son déficit en produits carnés.
Le Plan Stratégique qui sera élaboré par le gouvernement togolais vise la transformation structurelle de l’économie nationale pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents et induisant l’amélioration du bien-être social.
A la clôture des travaux, le représentant du ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, *Docteur Batassé K. BATAWUI* a souligné que : *«la filière avicole est plus développée dans la région maritime. Les acteurs ont fait un diagnostic d’élevage pour ressortir les forces, les faiblesses, les leviers sur lesquels il faut s’appuyer pour faire décoller le sous-secteur tout en prenant en compte les spécificités de la région maritime»*.
Au regard des échanges il a été constaté de façon générale la persistance de la plupart des contraintes ressorties malgré les actions antérieures menées ; il y a donc nécessité d’approfondir les réflexions et de proposer les actions efficaces pouvant apporter les solutions durables.
Il faut souligner que le sous-secteur de l’élevage contribue pour sa part à 17 % au Produit Intérieur Brut Agricole (PIBA) et a couvert environ 55 % des besoins nationaux, au cours de ces dix (10) dernières années.