l’OTE monte au créneau pour exiger la réouverture totale et sans délai des églises et mosquées.

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Par la Rédaction le 16 Octobre 2020.

Écrit par Désiré Kossi

(IMPARTIAL ACTU)- Suite à la fermeture des églises depuis 20 mars dernier et après moult tractions pour leur réouverture, les premiers responsables l’Observatoire Togolais des Églises (OTE) ont décidé de hausser le ton. Devant la presse mercredi 14 Octobre ces derniers ont exigé au gouvernement togolais, la réouverture totale sans délai des églises et mosquées sur toute l’étendue du territoire national avec le respect des mesures barrières et sous le contrôle de la police des cultes de la direction des cultes.

Totalement fermées depuis le 20 mars dernier sur toute l’étendue du territoire national pour amortir la propagation de la pandémie à coronavirus, les lieux de culte n’ont été réouverts que partiellement. Une situation que l’observatoire togolais des Églises (OTE) dézingue.

“Nous demandons au gouvernement de réouvrir sans délai tous les lieux de culte (Églises et Mosquées)”, a laissé entendre Cyrus Badabadi président de l’OTE.

Outre la demande de la réouverture des lieux de culte (Mosquées et églises), l’OTE réclame aussi des mesures d’accompagnement en faveur des églises et leurs leaders en vue d’éponger en partie les dettes encourues durant la période très dure que monde entier traverse.

“Au début de la crise, le gouvernement a lancé le programme Novissi pour accompagner la population. Jusqu’à preuve du contraire, aucun pasteur n’en a bénéficié. C’est à croire que nous nous ne sommes pas des Togolais. Cela fait 7 mois que les églises sont fermées alors qu’elles payent l’électricité, l’eau et autres”, a analysé Cyrus Badabadi, président de l’OTE.
Selon le président de l’OTE, l’État n’a pas la bonne volonté de voir toutes les églises réouvrir leurs portes. Puisqu’il exige les récépissés avant une éventuelle réouverture de certaines églises.
En effet dans un premier temps les frais de dossiers de demande de récépissés est passé de 15 000 Fcfa à 150.000 F. Et dans un second depuis 2013 l’État a complètement suspendu la délivrance de ces récépissés.

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